Non. Je ne me souviens plus.
Je ne me souviens plus de ce que cela fait de voir l'être aimé le lendemain du commencement. De le regarder s'approcher et recevoir le baiser matinal. D'être observés tous deux par les autres lycéens qui voudraient pouvoir voir les baisers et câlins échangés. Je ne me souviens plus de ce que l'on ressent quand les bras de l'être aimé nous enlacent si fort qu'on jurerait avoir perdu deux côtes. Du coeur qui bat à tout rompre avant de retrouver la personne désirée. De ces regards qui veulent tout dire. Des mains qui ne se lâchent plus. Je ne me souviens plus de ce que ça fait d'arborer un sourire carrément niais et d'être abasourdi par son propre bonheur. D'avoir les yeux qui brillent toute la journée. D'attendre avec impatience chaque moment que l'on pourra partager avec cette personne.
Enfait, je sais que toutes ces choses existent. Mais j'ai oublié les sensations qui les rendent si fortes.
Je ne me souviens plus de ce que cela fait de voir l'être aimé le lendemain du commencement. De le regarder s'approcher et recevoir le baiser matinal. D'être observés tous deux par les autres lycéens qui voudraient pouvoir voir les baisers et câlins échangés. Je ne me souviens plus de ce que l'on ressent quand les bras de l'être aimé nous enlacent si fort qu'on jurerait avoir perdu deux côtes. Du coeur qui bat à tout rompre avant de retrouver la personne désirée. De ces regards qui veulent tout dire. Des mains qui ne se lâchent plus. Je ne me souviens plus de ce que ça fait d'arborer un sourire carrément niais et d'être abasourdi par son propre bonheur. D'avoir les yeux qui brillent toute la journée. D'attendre avec impatience chaque moment que l'on pourra partager avec cette personne.
Enfait, je sais que toutes ces choses existent. Mais j'ai oublié les sensations qui les rendent si fortes.